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LES DISCOURS
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L’Ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet
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L’honorable Mona Fortier, représentante du gouvernement du Canada
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Sénateurs Hélène Conway-Mouret et Serge Joyal, marraine et parrain du monument
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Député des Français de l’étranger, Christopher Weissberg
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La Députée fédérale Marie-France Lalonde
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Yan Chantrel, Sénateur des Français établis hors de France Président du groupe d’amitié
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Nicolas McCarthy, représentant de la Fondation Beechwood
L’honorable Mona Fortier,
Députée d’Ottawa–Vanier
et présidente du Conseil du Trésor
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Mes chers amis, je suis profondément touchée de pouvoir participer, aujourd’hui, au dévoilement du monument
« Amicitia France-Canada », au nom de mon collègue, l’honorable Lawrence MacAulay, ministre des Anciens Combattants.
Les Canadiens en uniforme ont servi notre pays avec bravoure, honneur et dignité — plusieurs d’entre eux ayant même fait le sacrifice ultime en donnant leur vie pour la paix et la liberté dont nous jouissons encore aujourd’hui.
En tant que bénéficiaires de ce sacrifice, il revient à nous tous la lourde responsabilité de préserver leur héritage, de reconnaitre ce qu’ils ont sacrifié et de transmettre le flambeau du souvenir d’une génération à l’autre.
Aujourd’hui, nous rendons hommage une fois de plus à nos vétérans et à ceux qui sont tombés au combat, aux côtés de notre amie et alliée de longue date : la France.
Nos deux pays accordent une énorme importance au souvenir de ceux qui ont combattu et perdu la vie au nom de la liberté durant les deux grandes guerres mondiales.
Nos soldats se sont tenus côte à côte dans ces luttes sanglantes contre la tyrannie et l’oppression, et par le fait même ont scellé à jamais l’amitié entre nos deux nations.
Cette solidarité se reflète aujourd’hui encore dans notre coopération au sein d’importantes organisations multilatérales, dont l’OTAN, le G7 et le G20 et, bien sûr, les Nations Unies.
Nos liens de fraternité se renforcent encore davantage lorsque nous nous rassemblons comme nous le faisons aujourd’hui — 80, 90, voire 100 ans plus tard — pour rendre ensemble hommage à la bravoure et au sacrifice de tous ceux qui ont combattu il y a si longtemps, et pour célébrer l’unique amitié fraternelle France-Canada.
Des dizaines de milliers de soldats canadiens ont rendu leur dernier souffle en France. Et ils reposent en terre française, pour toujours liés au destin de nos deux pays.
Le Canada vous remercie de l’attention particulière que vous portez toujours à nos soldats tombés au combat, si longtemps après le silence des canons.
Et nous sommes fiers de participer avec vous aujourd’hui au dévoilement de ce monument qui symbolise non seulement les liens historiques que nos deux pays ont tissés dans la bataille, mais aussi le potentiel sans fin de nos forces et de notre excellence combinées.
Comme toujours, le Canada est profondément honoré de compter la France parmi ses plus proches alliés.
Merci.
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Parrain du monument
Monsieur l’Ambassadeur, Madame la ministre,
Cher(e)s collègues parlementaires,
Distingué(e)s invité(e)s,
Le nom donné à ce monument « AMICITIA », est un mot latin : il signifie « AMITIÉ ». Pour en comprendre le sens et la portée, j’ai cru opportun de relire un court ouvrage par un sénateur de l’Antiquité, Cicéron (un romain dont on traduisait les discours au collège à mon époque) rédigé en l’an 43 avant J. C., et intitulé « De Amicitia » - « De l’Amitié ».
Cicéron écrivait ainsi : « Si l’amitié naissait de l’intérêt, elle se dissoudrait au gré des intérêts changeants. La nature, quant à elle, est immuable, et les vraies amitiés sont indéfectibles ».
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Ce qui rapproche de façon pérenne dans un lien d’amitié, nos deux pays --- aussi différents que peuvent être la France et le Canada ---, ce sont en fait les valeurs de civilisation qui constituent le socle de leurs relations réciproques, à savoir : une même conception philosophique des droits et des libertés de la personne, un humanisme fondé sur les vertus de la connaissance et de la science, une égalité réelle des hommes et des femmes, une dignité d’être sans distinction de race, d’origine ou d’orientation sexuelle, une conception de l’État qui a comme responsabilité première d’assurer un minimum de ressources et de services à chacun(e), en travail, en santé, en éducation, et qui est appelé à soutenir la recherche, la création et la diffusion des œuvres de culture; enfin un État qui promeut la règle de droit dans le règlement des conflits, autant à l’intérieur qu’à l’International.
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Voilà, Monsieur l’Ambassadeur, Madame la ministre, les valeurs qui nous lient durablement.
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La France et le Canada se retrouvent également côte à côte dans les grands organismes internationaux de régulation que sont le G7; le G20; l’OTAN; l’ONU et ses agences; l’OIF et nombre d’autres où ils sont appelés à collaborer étroitement pour ouvrir des avenues favorables à la solution des conflits, et participer en commun aux initiatives de développement et de paix.
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Nos deux pays partagent ainsi un socle de valeurs fortes qui sont les assises de notre liberté commune.
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Ils sont appelés à se concerter constamment pour faire face aux défis mondiaux que sont les crises financière, climatique, sanitaire et les crises politiques qui mettent en péril les équilibres régionaux et la paix dans le monde. Des affinités personnelles se développent entre nos dirigeants aux plus hauts niveaux et une confiance s’établit et se maintient grâce à cette connivence d’instinct qui les rapproche spontanément lorsqu’une crise inattendue survient, et que l’un, et l’autre, peut être de quelque secours à son partenaire.
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Si c’est vrai que les États n’ont pas de sentiments, mais que des intérêts, doit-on pour autant se cantonner dans une idéologie mercantile voire ethnocentrique où seul le profit ou l’intérêt immédiat dicte la conduite, ou peut-on plutôt se convaincre que deux pays comme la France et le Canada, dont le premier a littéralement donné naissance à l’autre, peuvent entretenir des relations fondées sur la confiance, le respect des différences et de leur histoire particulière, l’appréciation de leurs qualités réciproques et de leur personnalité distincte, qui sont en fait les prérequis d’une amitié durable. Il y a entre états souverains, des manières de faire qui peuvent-être influencées, voire portées par la confiance séculaire qu’ils peuvent entretenir et cultiver. L’amitié entre deux états a aussi des exigences qui trouvent leur racine dans une certaine éthique des rapports de confiance, de la parole donnée, des engagements pris et du respect dû à leur autonomie réciproque et à leur indépendance.
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Nous voyons dans ce monument « AMICITIA », élevé sur une terre occupée depuis des millénaires par des nations autochtones, un hommage au temps long de l’histoire vécu entre la France et le Canada dont les relations ont atteint un niveau de maturité pérenne.
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Si ce monument à l’Amitié franco-canadienne pouvait rappeler aux dirigeants qui nous suivront dans la gouverne de nos pays respectifs, les valeurs que nous cultivons en commun et qui peuvent inspirer des gestes de soutien spontanés dans les moments plus sombres de leur vie, il aura atteint l’un de ses objectifs premiers. Mais, ce monument témoignera aussi pour toujours des sacrifices réciproques consentis par les générations antérieures de canadiens et de français inhumés sur les champs de batailles meurtriers de la Somme en 14-18, puis sur les plages sanglantes de Normandie en 42, et pour reconnaître aux yeux de tous la relation unique France-Canada, comme une véritable valeur de civilisation, garante de notre liberté.
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Monsieur l’Ambassadeur, Madame la ministre, au moment où l’Europe est confronté à nouveau à une guerre impitoyable en Ukraine, plus que jamais la France et le Canada doivent porter bien haut des valeurs de liberté, symbolisées sur ce Monument par la flamme de la paix qui triomphe de l’adversité.
L’Hon. Serge Joyal, c.p.
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Député des Français de l’étranger,
Christopher Weissberg
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Madame et Monsieur les Ministres,
Monsieur l’Ambassadeur,
Chers collègues parlementaires
Mesdames et messieurs les conseillers des Français de l’étranger,
Chers représentants associatifs,
Chers membres de la communauté française du Canada et cher amis canadiens,
" J'ai commencé à vouloir faire la guerre à 17 ans- Ma mère m'a pris par les épaules et m'a dit si tu vas à la guerre on se reverra plus- Je lui ai alors répondu que je partais aider les Français, mes cousins ! »
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Ces mots sont de Jean Trempe, un ancien soldat québécois qui a débarqué sur la plage de Juno en Normandie, le 6 juin 1944, pour libérer la ville de Caen.
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Blessé et après moins d’un mois de convalescence, il retourne sur le front jusqu’à la fin de la guerre. Avant de rentrer au Québec, il se porte volontaire en tant qu’agent de la paix lors de l’Occupation en Allemagne.
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Des Jean Trempe, il y en a eu plus d’un million. 1,1 millions de canadiens ont combattus au péril de leur vie pour la libération de la France.
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Dorothy Irene Mulholland, quant à elle, née en 1915 à Grimsby en Ontario s’est portée volontaire comme infirmière militaire dans l’aviation royale du Canada. Elle est une des premières femmes canadiennes à débarquer en France pour se joindre à l’offensive alliée en Normandie. Les premiers jours, elle se souvient n’avoir le temps que de dormir ou soigner les blessés dans une tranchée froide et humide. Elle sillonne ensuite la France, la Belgique et la Hollande pour apporter le soutien médical nécessaire aux soldats.
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Des Dorothy, il y en a eu 4 480. 4480 infirmières militaires canadiennes étaient aux côtés de nos soldats blessés.
Des millions de jeunes, comme Dorothy et Jean, ont choisi de s’engager volontairement dans un combat lointain qui ne les concernaient pas directement. Avant eux, déjà 650 000 Canadiens s’étaient rendus en France pour mettre fin à la première guerre mondiale.
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Leur courage donne le vertige. Il incite à l’humilité bien sûr mais je crois aussi qu’il nous oblige.
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Il nous oblige d’abord à un devoir scrupuleux de mémoire.
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c’est évidemment l’objectif de ce monument ainsi que toute la démarche de l’association Amicita.
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Par la construction de ce monument, nous ancrons l’amitié franco-canadienne dans le granit. Cette amitié qui va bien au-delà des relations gouvernementales exceptionnelles que nos deux pays entretiennent. Les drapeaux offerts par la fondation Juno Beach en France à l’association Amicitia France-Canada et hissés sur le monument symbolisent aujourd’hui cette étroite coopération. Les nouvelles générations canadiennes et françaises qui sont d’ailleurs représentées aujourd’hui par les élèves de la Toronto French School sont les relais de cette histoire.
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Préserver leur mémoire, c’est aussi être à la hauteur du présent. Au moment où les discours relativistes et négationnistes foisonnent, notre responsabilité, c’est de combattre celles et ceux qui nous invitent à nous diviser. Face aux nationalistes qui réinventent l’histoire et qui crient aux complots, nous sommes responsables de rappeler la vérité. L’Europe s’est construite grâce à nos alliés et c’est notre coopération qui nous a permis de retrouver la paix. C’est aussi ça le devoir de mémoire.
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Face au retour du tragique sur notre territoire européen, face à la montée du nationalisme, face aux Empires qui mettent en péril la paix dans l’Europe, nous avons la responsabilité de défendre l’ intégrité territoriale de celles et ceux qui partagent nos valeur et nos idéaux.
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Rappeler le destin héroique de Jean Trempe, Dorothé Mullholand et des millions de canadiennes et de canadiens qui se sont battus pour sauver leur cousins Français, c’est aussi nous rappeler le besoin d’être à la hauteur du présent. Je vous remercie.
L’honorable Marie-France Lalonde
Représentante du gouvernement du Canada
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M. L’Ambassadeur de France au Canada- Michel Miraillet
Chère collègue Mona Fortier
Chers représentants français,
Sénateurs,
Distingués invités,
Nous sommes réunis aujourd`hui au cimetière Beechwood pour officiellement dévoiler le Monument Amicitia France-Canada.
Un dévoilement tant attendu par plusieurs d’entre nous.
C’est donc avec fierté et beaucoup d’émotion que je me joins à vous à titre de présidente de l’Association interparlementaire Canada-France et députée fédérale d’Orléans pour marquer ce moment important dans l`histoire de nos deux pays.
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Je profite également de cette occasion pour féliciter mon homologue français, Christopher Weissberg pour son élection à la présidence de l’Association France-Canada. Nous avons eu l’immense plaisir de se rencontrer et de passer la semaine dernière ensemble avec nos délégations respectives lors de la tenue de la 48ième Réunion annuelle Canada-France en Colombie-Britannique.
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Nous ne serions pas ici cet après-midi sans la vision et le travail de premier plan de Messieurs Christophe Raisonnier et André Levesque.
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J’ai d’ailleurs eu le privilège de les reconnaitre le 1 octobre dernier comme récipiendaires de l’épinglette du Jubilé de platine de Sa Majesté la Reine Elizabeth II.
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Je vous félicite à nouveau et vous remercie sincèrement pour votre dévouement à ce projet.
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Ce magnifique monument commémoratif rend hommage aux liens d’amitiés qui unissent nos deux pays et ce bien au-delà des relations interparlementaires.
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Il est non seulement un symbole d'amitié et d'entraide, mais il confirme et immortalise également l'histoire que le Canada et la France ont longtemps partagée sur les champs de bataille.
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L'amitié durable entre nos pays reste forte aujourd'hui et ce monument en sera un rappel pour les générations à venir.
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Merci
Yan Chantrel
Sénateur des Français établis hors de France Président du groupe d’amitié
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Madame la présidente du Conseil du Trésor,
Monsieur l’Ambassadeur de France au Canada,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Conseillers des Français de l’étranger,
Représentants des forces armées,
Mesdames et Messieurs les organisateurs,
Chers amis,
Je suis très honoré d’être avec vous aujourd’hui en ma qualité de président du groupe d’amitié France-Canada au Sénat pour le dévoilement du monument Amicitia qui célèbre quatre siècles d’histoire et d’amitié entre nos deux pays, La France et le Canada.
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Je tiens à saluer la volonté des organisateurs de faire de ce dévoilement un dévoilement citoyen ouvert à toutes et tous. L’objectif étant de permettre à la communauté de donner vie à ce monument dans le temps.
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Cette volonté citoyenne est à l’image de la relation unique qui unit nos deux pays. Relation unique qui s’exprime par celles et ceux qui la font vivre au quotidien. Je pense notamment à nos compatriotes établis depuis plusieurs générations ou fraichement arrivés qui participent à faire vivre cette relation unique dans le domaine culturel, la recherche, l’éducation ainsi que dans un grand nombre de secteurs économiques.
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Relation unique, vivante et dense, de par nos nombreuses valeurs en partage. Parmi celles-ci, la défense des droits humains, la promotion de la libre circulation des hommes et des idées, la prévention et le règlement pacifique des conflits. D’autant plus à l’heure où la guerre se déroule à nos portes, je tiens également en ce lieu symbolique, à souligner la reconnaissance éternelle de notre pays pour vos soldats qui se sont battus et pour un grand nombre donné leurs vies afin de nous permettre de vivre en peuple libre.
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Cette relation unique s’incarne également par nos échanges nourris entre parlementaires de nos deux pays. Nous revenons justement d’une semaine d’échanges et de rencontre avec une délégation de parlementaires canadiens et français en Colombie-Britannique. Nous avons pu échanger et travailler ensemble et constater la profondeur de cette relation pour affronter les défis communs de notre temps. Nous avons notamment échangé et travailler concernant la lutte contre le réchauffement climatique et la défense de la diversité culturelle. Car ce qui nous unit depuis des siècles et encore aujourd’hui, c’est la culture, la langue, c’est surtout une communauté de valeurs.
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Le Canada occupera toujours une place particulière dans le coeur des Françaises et des Français.
Vive le Canada, vive la France, vive l’amitié franco-canadienne !
Major-général Simon Bernard, OMM, CD
Forces armées canadiennes
Je suis honoré d’être parmi vous pour le dévoilement du monument Amicitia France-Canada au cimetière national de Beechwood. Je suis accompagné de mon binôme, l’Adjudant-chef François Fleury, de mon père, le lieutenant-colonel (ret) Jean-Guy Bernard, et d’un vétéran et philanthrope,
M. Jacques Robidoux.
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Premièrement au nom du Chef d’état-major de la défense, le général Wayne Eyre, j’aimerais souhaiter la plus cordiale des bienvenues à l’ambassadeur de France au Canada, M. Michel Miraillet, bienvenue sur ces quelques arpents de neige monsieur l’ambassadeur.
Je tiens à souligner le travail des deux bâtisseurs de ce projet, Christophe Raisonnier et André Lévesque. Ils ont porté cette initiative avec une équipe dynamique de bénévoles et un partenariat avec le cimetière national de Beechwood. Bravo à l’équipe et aux donateurs qui ont permis de concrétiser ce projet emballant.
Il est quand même particulier de dévoiler ce Monument Amicitia France-Canada alors qu’une guerre sévit en sol européen. Prenons le temps de réfléchir à ce que ce monument signifie pour tous ceux et celles qui sont épris de liberté, soucieux d’égalité et qui recherchent la fraternité.
Nos démocraties libérales sont menacées par des régimes autocratiques qui visent à redéfinir l’ordre international fondés sur des règles. Nos alliances, nos partenariats et les nations aux vues similaires demeurent un avantage décisif face à nos compétiteurs et adversaires potentiels.
Ce monument nous rappelle les liens indéfectibles qui unissent le Canada et la France.
Des liens d’amitiés forgés par l’histoire, moulés dans des valeurs communes, sculptés dans ce granite et érigés sur ce champ d’honneur national.
Ce Monument est symbole de notre passé et témoigne de notre devoir de mémoire.
Ce Monument concrétise le présent et notre coopération bilatérale qu’elle soit diplomatique, économique ou militaire, et
Ce Monument est garant de l’avenir avec son volet jeunesse dynamique français et canadien.
Amicitia France-Canada est à la fois,
- l’amitié entre individus;
- l’amitié entre nos Nations; et
- l’amitié entre nos armées.
Merci, Thank you, Migwetc
Nicolas McCarthy,
représentant de la
Fondation Beechwood
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Today is the culmination of many days, many conversations, many small moments, many phone calls, and many more emails. Each of these simple steps laid the foundation of this monument. A monument that proves that with small actions, great partnerships and commitment, anything is possible.
Depuis plus de 5 ans, la communauté s'est réunie à Beechwood pour organiser une cérémonie du souvenir. Cette cérémonie tenue le dimanche précédant le jour du Souvenir, a pris de l'ampleur. Chaque année, nous avons vu plus de personnes se réunir, se connecter et honorer la double contribution des deux pays, dans le passé, le présent et célébrer l'avenir.
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Beechwood, as most of you know was immensely proud to be a partner in the development of this monument. It was an important milestone and moment for our community. Its location reflects both the historic ties, with many soldiers buried near us serving to liberate Europe from fascism, and the present reality of the world with the modern military missions together.
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However, the monument is more that a military monument, its truly celebrates the cultural and historical connection between France and Canada. It looks back five hundred plus years, at the arrival of thousand of French families, mine included to a new land and new place. A French community that helped build this country, kept its identity, and ensured the passing down of traditions for generations.
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Debout ici après avoir dévoilé ce monument, je ne peux que penser à mon ancêtre, arrivé avant la construction de la citadelle de Québec au début des années 1500 et comment sa descendance a peut et a continué d'honorer son héritage et le pays d'où il vient. C’est incroyable notre héritage partager.
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Ce monument avait besoin d'être dévoilé, ses besoins pour vivre, ses besoins pour être le point central de notre communauté. Comme la plupart d'entre vous le savent, ce dévoilement a été modifié à plusieurs reprises, cependant, la communauté a toujours été prête à se rassembler et à le célébrer.
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A strong community that is committed to sharing the long-lasting historical ties and sharing principles between Canada and France, and it ensure that honour, remembrance, and hope is kept alive as we, together, continue to achieve our common goals as key Allies and partners in the world.
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As we originally mentioned - A monument without a community is not a monument at all. A community brings life to the stone.
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Un monument sans communauté n'est pas du tout un monument. Une communauté donne vie à la pierre.
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Christopher Raisonnier
Co-initiateur du projet du
« Monument Amicitia France Canada »
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MESDAMES, MESSIEURS,
En 2016, j’ai eu une idée qui me tenait à coeur…une idée un peu folle…et surtout irréalisable seul !
Ma première action fut donc de rassembler autour de cette idée de créer le premier monument national dédié à l’amitié entre la France et le Canada, des personnes déjà
très impliquées dans cette longue et belle amitié entre nos deux nations.
Les rencontres déterminantes avec André Levesque, qui deviendra mon binôme dans ce projet, mais aussi avec Sylvie Bragard, Yann-Alexandre Girard et le Lieutenant général Walter Simianiw, permettront de constituer le premier cercle de travail de ce que deviendra l’association « Monument Amicitia France Canada ».
En travaillant fort tous les cinq, bien d’autres associations françaises et canadiennes ont souhaité se joindre à nous pour que cette idée devienne une réalité.
Permettez-moi de les mettre à l’honneur aujourd’hui :
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La société nationale d’entraide de la Médaille militaire et le Souvenir français au Canada,
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L’Union des Français de l’étranger Ottawa-Gatineau,
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L’association Français du Monde Ottawa-Gatineau,
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L’association des décorés de la Légion d’Honneur de la capitale nationale
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Les jeunes de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale au Canada
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L’association de l’Ordre National du mérite au Canada
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L’association d’aide aux vétérans VeCATS.
Merci de les applaudir !
Nous aimerions exprimer notre sincère gratitude envers la fondation Beechwood pour nous avoir fait confiance et nous avoir généreusement concédé une parcelle de terrain.
Nous remercions également la Fondation George et Helen Vari, premier grand mécène, la Toronto French School pour son soutien formidable de la première heure et bien sûr… tous les autres donateurs dont les noms figurent sur la première marche de ce monument
Merci aussi à nos femmes et hommes politiques, canadiens et français, aujourd’hui présents, pour leur soutien de la première heure, en particulier les co-présidents d’honneur de ce monument, la Ministre Hélène Conway-Mouret, sénatrice des Français de l’étranger et l’Honorable Serge Joyal.
Merci enfin à la Fondation Juno Beach pour leur exceptionnelle contribution à rendre cette cérémonie encore plus symbolique.
Il y a tellement de personnes à remercier, alors merci aussi à celles et ceux que je n'ai pas citer tellement la liste est longue.
Nous sommes très fiers aujourd’hui que cette belle aventure humaine ait permis d’offrir aux citoyens mais aussi aux gouvernements de nos deux nations un lieu exceptionnel de rassemblement et de partage.
Ce monument doit maintenant vivre à travers vos actions et je m’adresse particulièrement à notre jeunesse très nombreuses aujourd’hui autour de ce monument en lui disant :
« Vous êtes le présent et le futur alors appropriez-vous ce monument, c’est aussi le vôtre… à la fois pour vous souvenir des sacrifices de vos anciens mais aussi et surtout pour célébrer les liens qui nous unissent aujourd’hui. Demain ce sera à votre tour de transmettre cette belle amitié entre nos deux pays ».
Merci de votre attention.